Daniel Soil est né à Bruxelles. Après des études universitaires, il enseigne pendant une dizaine d’années. Il est ensuite responsable d’associations de jeunesse. À partir de 1988, il travaille, depuis Bruxelles, à la promotion internationale des créateurs belges francophones. Daniel Soil a été délégué de la Wallonie et de Bruxelles à Tunis, après l’avoir été au Maroc (2004-2008). Il travaille aujourd’hui à la bibliothèque d’Ixelles comme écrivain public bénévole et animateur d’une table de conversation pour migrants désirant s’approprier au plus vite les langues de la Belgique.
À propos du livre: Elie, jeune cinéaste belge venu tourner en Tunisie, y rencontre Alyssa, une enseignante. Les barrières culturelles qui brident leur amour naissant – lequel s’exprime et se développe sur Facebook – volent en éclats avec la Révolution de 2011, dans laquelle tous deux s’engagent. Sur fond de l’opéra « Didon et Énée », nous suivons parallèlement l’évolution de leur amour et celle de la situation politique, manifestations, mobilisation des jeunes et des moins jeunes, libération de la parole, jusqu’à la chute de la dictature et l’avènement d’un espoir de démocratie qui signent la fin de l’une et de l’autre.
« Comme cela se produit quelquefois, c’est le regard d’un étranger de passage, tombé amoureux du pays et de ses habitants, qui va dire le premier que la révolution, suprême transgression de l’ordre social, réintroduit l’amour, le possible et l’improbable, avec la poésie qui remplit le cœur de ceux qui se battent pour changer la vie. » (Gilbert Naccache, extrait de la préface).
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