Le 12 décembre 2017 à 18h
Rencontre avec Arthur Klinau, plasticien, photographe et écrivain, en russe et français/anglais.
“Minsk, cité de rêve”, Éditions Signes et Balises, traduit du russe par Jacques Duvernet.
Avec humour et ironie tendre Arthur Klinau nous présente MINSK, la cité de son enfance. C’est l’histoire du Pays du Bonheur sous le régime soviétique, le récit d’une utopie qui exige son tribut de sang, tout en étant guidée par des idéaux de générosité et de fraternité universelles.
« Le paradis sur terre. Un lieu qui n’existe pas, une utopie. »
Pour l’auteur enfant, comme pour tant d’autres, Minsk est double. C’est d’abord une dictature soviétique, où l’on apprend la guerre et l’obéissance dès les petites classes, où l’on peut être emprisonné ou tué. Mais c’est aussi la cité idéale, avec ses dieux et ses chefs : la « Cité du Soleil ». A l’école, à la télévision, dans la rue, tout est mis en scène pour croire à cette utopie.
Depuis 1988, Arthur Klinau préside la Belarus Association of Contemporary Art et depuis 2001 est rédacteur en chef de pARTisan, la seule revue biélorusse d’art contemporain conçue comme une « tribune pour la culture biélorusse indépendante, qui ne peut survivre qu’avec des méthodes de partisan ». Si ce n’est, ajoute-t-il, « que le partisan n’a pas forcément un fusil à la main ».